Ce soir, comme presque toujours, je m'attable pour allumer le portable qui me sert (entre autres) de fenêtre sur l'internet. Tout est en ordre : à droite, la souris au galbe gris marbré de noir, attend sagement. Mais l'appareil dont je veux vous parler se trouve à la gauche du clavier. Il est lui aussi gris et noir, relevé cependant d'une touche d'orange. C'est le petit frère spécialisé du clavier que je suis en train de martyrise en ce moment même. Sans plus attendre, voici la bête : un authentique
Nostromo.
Ca se manie exclusivement de la main gauche (normalement, la droite est occupée à la souris...), et c'est franchement efficace. La paume de la main repose sur une partie en relief et réglable. Le clavier tombe très naturellement sous les doigts. Le pouce se voit richement doté, avec une croix directionnelle plus deux boutons rien que pour lui. Il y a aussi une molette façon souris pour compléter le tout. Cerise sur le gâteau, les amateurs de disco seront ravis : trois diodes rouge, verte et bleue annoncent des capacités de programmation intéressantes.
Côté logiciel, c'est uniquement en anglais. Mais ça permet de programmer à peu près n'importe quelle séquence de commandes, avec des temporisations variables entre chaque commande. Chaque touche peut recevoir jusqu'à quatre commandes (selon l'état actuel du clavier : normal, rouge, vert, bleu).
Toute cette programmation peut bien sûr être sauvegardée dans des profils, on peut même faire en sorte que le bon profil s'active au chargement de chaque jeu.
Le seul manque à mon avis, c'est l'absence de mémoire du clavier. Je m'explique : impossible d'utiliser une touche pour passer du jeu d'armes 1 au 2, puis de revenir du 2 au 1
avec la même touche. Il faut programmer une touche pour sélectionner le jeu 1, et une autre pour le jeu 2.
Mais à part ça, c'est que du bonheur. Je ne peux plus m'en passer, c'est tellement bien que j'en ai un dans chacun de mes deux résidences. L'essayer, c'est l'adopter